L'HISTOIRE DE SAMOGNAT

SAMOGNAT est peuplé depuis bien longtemps, avant l'Antiquité.
Il a été retrouvé des tombes datant du 1er siècle avant JC, témoins de l'époque
Gallo-Romaine.
Au XI siècle, Samognat appartient à la seigneurie de Thoire. Rattaché à
l'Archevêché de Lyon, Samognat fait partie du Baillage de Belley et du grenier à sel
de Nantua, Mandement de Matafelon.
Le nom du village est mentionné pour la première fois en 1158,
orthographié SAMONIA.
La commune est rattachée au diocèse de St Claude en 1742, puis, par décision du
Directoire de Nantua, la paroisse devient annexe de Matafelon de 1792 à 1846.
C'est dans les bois de Louchon, situés sur la commune, que les Compagnons de
Jéhu auraient enterré un trésor, fruit de l'attaque de la diligence Genève-Lyon, la nuit
du 25 au 26 Ventose an VIII du Calendrier Républicain (15/16 mars 1800) près de
Sylan. ( lire la véritable histoire des compagnons de JEHU).

Au XIX siècle, la population en majorité paysanne, vivait pauvrement avec de
fréquentes périodes de disette. La terre de médiocre qualité ne donnait que de
maigres récoltes de céréales.
À la fin du XIX siècle, la construction de l'usine hydroélectrique de Charmine sur la
rivière l'Oignin est une des premières de France.
L'orthographe de Samognat a varié au cours des siècles :
1158 Samonia, 1250 Samonies, 1351 Samognieus, 1500 Samognaz,
1650 Samogna.

Au temps des années de guerre et pendant les restrictions, les gens d'Oyonnax se ravitaillent au village. Les allemands brulent la maison Morel à Samognat et la maison Carnet à Arfontaine. La commune voit aussi la déportation de certains jeunes et le maquis est très présent dans la région à cette époque.

Pendant la crise des années 30, il y a environ 35 exploitations sur la commune. Dans les années 50, c'est l'arrivée des tracteurs et début des années 60 il ne reste plus qu'une quinzaine d'exploitants. Certains vendent les produits de leurs jardins, vergers au marché d'Oyonnax. A noter que la dernière cuvée de vin vient d'Arfontaine dans les années 50.

Après la guerre, c'est la création d'entreprises industrielles à Samognat et à Arfontaine. Ces usines qui fabriquent des objets divers en plastiques, emploient des personnes de la commune, personnes qui malgré tout continuent leurs activités agricoles.

L'arrivée de l'électricité en 1889 est un évènement marquant : construction de l'usine hydroélectrique des sauts de Charmine.  Cette dernière évolue au fil des ans jusqu'à l'après-guerre 39/40 où est construit le barrage actuel. La mise en eau du barrage en 1950 voit disparaître le hameau du "Moulin du Pont" où vivent les familles Gindre et Lançon. Il y a une activité importante dans ce hameau : moulin à grains, scierie. L'ouverture du restaurant se fait en 1966. Malgré la proximité de cette avancée technologique, Arfontaine ne bénéficie de l'électricité qu'en 1947.

A la fin du siècle dernier, il y a jusqu'à 70 enfants à l'école de Samognat. Malheureusement, en 1972 c'est la fermeture de l'école car il n'y a plus que 6 enfants.

L'EGLISE SAINT BARTHELEMY

L’église de Samognat, d'origine gothique, est un bâtiment très ancien qui a subi au cours des siècles diverses modifications. Le manuscrit le plus ancien retrouvé aux archives départementales de l’Ain, nous renseignant sur l’église est issu du recueil des visites pastorales du diocèse de Lyon au 17ème et 18ème siècles. Nous y apprenons qu’en 1613, l’église était déjà placée sous le vocable de Saint Barthélémy. Il y est mentionné une Chapelle Saint Antoine qui pourrait s’apparenter à l’actuelle sacristie. En 1655, le nombre de communiants est de 140.

Les registres des délibérations du conseil municipal nous renseignent sur différentes évolutions du bâtiment :

     1794: Le clocher d’origine est abattu sur l’ordre d’Albitte (homme politique pendant la Révolution)
     1849: Construction d’un beffroi
     1855: Mise en place des stalles en bois de chêne dans le chœur
     1886: Installation du chemin de croix
     1903: Déplacement du cimetière qui entoure l’église à l’emplacement actuel «sur Craz»
     1946: Construction d’un clocher porche mais on entre à l'église par un portail du XVIe siècle.
     2006: Importants travaux de rénovation intérieurs et extérieurs.

Cette église est placée sous le vocable de Saint Barthélémy, un des douze apôtres. L'unique cloche fondue en 1946 a été baptisée "Marie, André, Léonie, Joseph". Le bronze gravé de la cloche informe qu'elle avait pour parrain Joseph Bunod et marraine Léonie Meynier.

LAVOIRS ET FONTAINES

VIEILLE FONTAINE ROUTE D'ARFONTAINE

FONTAINE RONDE VILLAGE

LAVOIR VILLAGE

 

LAVOIR CONDAMINE

LAVOIR CONDAMINE

LA TOURNERIE

"extrait du site web appartenant à Isabelle MOREL THOREMBEY avec son aimable autorisation"

Un lieu chargé d’histoire

"A l’origine cette bâtisse était une Tournerie fondée au XIXe siècle par Théodule, l’arrière grand-père d’Isabelle. Les buis coupés dans les forêts alentour, après avoir été séchés, étaient tournés pour former des jeux d’échecs, des jeux de dames et des pions de loto. Tous ces articles en buis étaient ensuite expédiés aux clients, parfois jusqu’aux Etats-Unis. La plupart des habitants du village travaillaient à la Tournerie.

Après la première guerre mondiale et l’arrivée du plastique, Joseph, né en 1873, maire de Samognat de 1912 à 1934 et Agathange, les fils de Théodule, reprirent le flambeau ; au bois tourné ils ajoutèrent la fabrique de jouets en celluloïd, de peignes et d’ornements de coiffure.

Après 1945 et l’industrialisation accrue du plastique, la Tournerie se réinventa. Jean, fils d’Agathange et père d’Isabelle, reprit l’affaire en 1946 et développa la création de lunettes optiques et solaires puis d’articles floraux en plastique.

Aujourd’hui, grâce à la détermination d’Isabelle, la Tournerie s’est transformée en hébergements touristiques de caractère !"

("contenu rédactionnel du site web www.location haut bugey.com.La mairie de Samognat à l'autorisation d'utiliser ce texte sur le site web www.samognat.fr.Toute reproduction totale ou partielle est formellement interdite et sanctionnée par l'article L 335-2 du code de la propriété intellectuelle")